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17 février 2020 1 17 /02 /février /2020 16:20

Oui, j'ai zéro meubles chez moi car je suis en transit. Pardon, j'ai deux chaises, une mini table et un matelas. Voilà. Donc pour faire mon boulot correctement, ce n'est pas si simple. Par chance, j'ai toujours sur moi mon cher Lilliput. Et sur ce coup-là, encore, il m'a bien sauvée. Quand on a une traduction importante à rendre et qu'on a que ce minuscule dico, on prend. Parce qu'évidemment, les dico bilingues en ligne dans la langue vers laquelle je traduis, J'AI - PAS. (Citation)

Pendant deux heures, j'oscillais entre lilli et le dico unilingue en ligne. Parfois, quand je n'avais vraiment pas un mot, je passais sur google image et je tapais le mot en français jusqu'à ce que j'atterrisse finalement vers la langue qui me convenait. Le travail de traduction n'a jamais été autant un travail de recherche qu'à cet instant précis! Il me manquait juste la loupe, que j'aurais pu aisément prendre car le lilli est quand même très petit. Nouvelle profession à inscrire au pôle emploi : chercheuse en traduction spécialité mots inconnus, soit pour les spécialistes de la linguistique : traductologue-sémantologue.

Je sens que je vais développer ce talent, je suis sûre qu'il est très rare sur le marché du travail. Et comme accessoirement, la traduction ne paie pas mes factures, je suis également en recherche d'emploi. Et de clients. Le tout c'est de savoir se vendre. Et de connaître du monde. Si jamais on ne souhaite pas particulièrement faire plombier ou électricien, il ne faut pas avoir peur de faire, entre deux recherches de mots, un peu de ménage, d'inventaire ou tout autre petit boulot. Sur un CV, on peut vendre nos "compétences transversales", parce que c'est vrai que faire du ménage ou de l'inventaire, ça nous apprend à nous organiser, à ranger et à compter. Ce que la traduction ne fait pas, évidemment.

Après, les petits boulots, ça permet de se faire des copains et surtout de connaître d'autres agences de petits boulots. Et entre deux petits boulots, on cherche le client, le job, c'est pas simple la vie de précaireux.

Bref, lilliput m'a sauvée, je vais pouvoir me faire un salaire à deux chiffres!

Sur ce, je vais me faire un café et dépenser toute ma paie.

Mi

 

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11 octobre 2016 2 11 /10 /octobre /2016 19:50

Ce matin, je me réveille, je vais dans le couloir pied nus, je marche dans une flaque, zut Chatounette a fait pipi dans le couloir ? Je vais prendre ma douche, je ressors et me dit, ah non c'est pas jaune, c'est de l'eau. Mais alors, une fuite ? Non. Rien au plafond. J'ouvre le placard d'où semble sortir l'eau, je regarde le ballon d'eau chaude droit dans les yeux. Musique de western. Dis-moi que ce n'est pas toi Paulo, c'est pas toi qui fuis, hein, c'est pas toi ?! Paulo me répond dans un vomis d'eau crado "écoute Mi, si tu pouvais virer les cartons de devant moi, ce serait sympa pour que je m'épanche". Je bouge donc quelques cartons et là, stupeurs et tremblements : Paulo qui me fait littéralement pipi dans le couloir. Sacré ballon d'eau chaude. Une vraie fontaine. Évidemment ne sachant où l'eau s'arrête, je sonne chez les voisins, pieds nus mais heureusement habillée. Le pauvre voisin et sa femme m'ouvrent très étonnés de me voir. Je passe les formalités, on a pas le temps, ça s'inonde dans mon placard, le voisin se presse de fermer l'arrivée d'eau, sa femme m'aide à enlever la masse de cartons du placard, serpillères, sceau, serviettes, éponges, tout y est passé pour essuyer le désastre. Mail vite passé ensuite au pote de chéri qui touche la plomberie, appels aux plombiers, visite d'un plombier "ma bonne dame, il est mort le bouzin, je vous ai remis l'eau mais c'est que de l'eau froide". Misère. Et les devis entre 650 et 450e, mon dieu.

Bonne nouvelle, ce n'était pas donc un malaise de Chatounette, mais je fais quoi maintenant? Chéri n'est pas là, je maîtrise que dalle et je me vois pas faire ma douche à la nordique... Pote de chéri répond présent en bon sauveur qu'il est, accourt le soir même pour voir l'étendue des dégâts et apporter son aide. Demain, avec sa copine, mes sauveurs viennent changer Paulo, le salaud. Avant ça, je vais déposer le chèque de maman, et m'inscrire au chômage! Ca y est, enfin diplômée, j'ai le droit de demander de l'aide à l'État! Après un troisième master, il serait temps, un boulot serait mieux et bienvenu mais bon, on fait avec ce qu'on a. J'ai un chat à nourrir, et un Paulo à changer.

D'ailleurs, il est temps que j'aille faire à manger et que je sèche la maison, heureusement que bôpapa est passé ce weekend pour réparer le sèche-linge, il n'aura jamais été aussi utile!

Sur ce, toujours avoir un ami plombier et garder le moral hors de l'eau!

ps: à la météo, elle annonçait que "demain, on dormirait au sec" mais la pub était sur le film deepwater, Murphy, merci de ne pas venir demain.

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 14:48

Hier, je me suis perdue devant chez moi. Je tenais ma litière dans les mains pour l'amener à la voiture. J'ai pas trouvé la voiture. Mon père m'appelle au téléphone "tu es où? - bah je trouve pas la voiture - elle est devant la maison - euh... - attends, on arrive". Non parce que, je dois quand même vous dire, que j'ai des gouttes dans les yeux et comme je dis à Jo, je vois rien pantoute! Mais pantoute de chez pantoute. Du coup, maman me chope dans la rue où j'étais en train d'errer comme une âme en peine. Elle, pliée. Moi, un peu moins. "Tu comptais aérer ta litière?" Je sais pas trop si vous voyez le concept. La rue, elle est quand même pas bien grande quoi... Du coup, après avoir un peu paniqué de m'être perdue, je me suis calmée. Ça me rappelle les fois où je me perdais dans ma chambre et que j'appelais ma mère "maman, je me suis perdue!!!" Ma mère venait dans ma chambre et me recouchait, depuis, je sais que je suis incapable de saisir un objet - à défaut une poignée - en pleine crise de somnambulisme...

Bref, se perdre dans sa chambre ou dans sa rue, c'est flippant mais nettement moins que de se perdre dans la montagne. Chose que j'ai faite, il y a trois mois.

Je devais aller dans la montagne pour un boulot, j'y vais, il fait beau, ma mini Fancy est prête. Ma copine Nana m'a dit qu'il risquait de neiger donc si je pouvais attraper des chaînes au passage, nickel. Je passe par l'Italie, j'en ai pleuré d'émotion tellement le paysage était magnifique, je grimpe, je grimpe et deux trois flocons commencent à tomber gentillement du ciel. Oups ça glisse une fois, je ralentis. Je grimpe, je grimpe. Oups, ça glisse deux fois. Je ralentis encore plus, mon moteur passe de 20 à 60km/h perte totale du véhicule, vision de près du ravin. Je flippe. Je reperds le contrôle de ma voiture, je me dis que si je veux avoir une chance d'arriver en haut de ma montagne, ce serait bien de demander de l'aide ou quoi, et de s'arrêter au moins pour reprendre ses esprits. Évidemment, je n'avais pas trouvé de chaînes en chemin, j'avais du bon pneu d'été. Impossible de se garer sur le bas côté parce que le seul bas côté qu'il y ait en montagne, c'est le ravin. Bon, bah dès qu'on peut Fancy, on se gare et on prie. Je grimpe, je grimpe, je perds le contrôle de la voiture et finalement, je vois une maison.

Je me gare devant. Je sors en trombe avec mes petites chaussures aux pieds et sans manteau - oui, je venais du sud et mes fringues étaient en train de sécher dans ma voiture, j'avais fait la lessive la veille et c'était encore humide. Je monte l'escalier en pierre qui amène à la porte d'entrée. J'entends du bruit, je frappe. J'ouvre la porte. C'est pas très poli mais on était en pleine tempête de neige, et j'avais pas bien chaud. Je m'annonce "bonjour, excusez-moi de vous déranger..." et puis je vois un escalier, je me dis "ah si ça se trouve, ils doivent être en haut". Et là, je me rends compte de l'horreur qui s'offre à mes yeux. Et je me dis que monter l'escalier ne serait peut-être pas une si bonne idée puisque le plancher en dessous est défoncé, que la toiture est à moitié écroulée, les vitres explosées, et qu'il manque juste deux-trois pendus accrochés aux poutres vermoulues et on est bon. C'est fou comment en période de panique le cerveau humain réagit. En arrivant à cette maison, je voyais quelque chose de très beau et accueillant mais du haut de mes escaliers, je voyais plus la même chose. Du coup, je redescends de l'escalier en pierre et encore en plein délire de survie, je vais voir la porte sous l'escalier, je jette les dés. 2 échec critique. La porte en plus d'être cadenassée et bien défoncée et visiblement, c'est pas plus engageant.

Je résume donc la situation: seule au monde, en ballerine dans la tempête de neige, paumée au milieu de nulle part, j'ai faim, j'ai froid, j'ai peur. Et je me marre. "Ah qu'est-ce qu'ils vont bien rire mes petits-enfants quand je leur raconterai ça!" Alors, comme une grande fille, j'appelle l'assurance où le numéro est inscrit sur ma voiture. "Allô? Oui, je suis coincée dans la neige, je suis pas équipée, j'ai froid, est-ce que vous pourriez m'envoyer une dépanneuse? - Oui, votre numéro de plaque?" Je lis ma plaque, les pieds dans la neige, jusqu'à mi-tibia. "euh, vous êtes pas chez nous, vous êtes sûre des numéros? - ah bah oui, je les ai sous les yeux! - bah non, vous êtes pas chez nous!" Et ça raccroche. Merde. Je regarde le numéro que j'ai appelé. En effet, c'est pas la bonne assurance. J'appelle donc la bonne. "ah bah non, désolée mais c'est pas prévu dans le contrat donc on peut pas vous envoyer de dépanneuse. - euh donc je reste là? - euh bah désolée, je peux rien pour vous mais bonne chance!" Et ça raccroche.

Je rentre dans ma bagnole, il fait - 15, je mets le chauffage à fond. Et j'appelle le 17. Un bon gendarme pas bien commode m'engueule "oui, madame, le col est fermé! Et quand on est pas équipée, on monte pas dans la montagne! - euh, le col de quoi? et puis il neigeait pas quand j'ai commencé à monter, j'ai rien vu d'indiqué comme quoi il fallait pas passer. - vous êtes où? - bah je sais pas (les mecs, vous êtes pas censés savoir où je suis direct quand j'appelle?), vous voulez mes coordonnées GPS? - non, non mais vous savez pas où vous êtes?? - bah à part sur la D9.. non... - la D9.. est fermée, faites demi-tour! - euh comment vous dire que j'ai tâté le ravin 5 fois déjà et que là, prendre le volant, ça me dit rien, je suis pas chaud-chaud, là... vous pouvez pas m'envoyer un dépanneur? - euh bah non, en plus, il coûte 100 euros donc le temps qu'il arrive, vous auriez mieux fait d'appeler votre assurance - bah en fait, c'est déjà fait mais ils veulent pas venir - bon, je vais voir ce que je peux faire, je vous rappelle."

J'attends. Les pieds mouillés, la gueule au vent, le ventre vide. J'attends. Je commence à appeler mes proches pour faire mes adieux. Allô maman, voilà, je suis coincée dans la montagne, y a personne qui vient, c'est la tempête, j'ai pas de vêtements secs, rien à manger, j'ai appelé tout le monde mais y a un complot. - ok, bah ouvre tes fenêtres pour pas mourir étouffée et je te rappelle. C'est là où je me dis que je serais sûrement mieux avec les fantômes de la maison hantée à me faire un tarot. Mais j'ai tellement froid que je peux pas bouger. Et puis l'idée de foutre le feu au plancher m'a traversé l'esprit mais j'aurais été foutu de me brûler.

Une heure après, je rappelle les gendarmes. Vous avez des nouvelles pour un dépanneur? Oui on essaie de le contacter. Ah. Et vous, vous pouvez pas venir? Non. On est à Chambéry. Là, j'avais envie de leur dire "et alors?" mais bon, j'ai pas osé. Une demie heure plus tard maman m'appelle "bah là, pas de nouvelles, j'ai super froid et je m'endors". De son côté Nana essayait de venir me chercher mais on captait évidemment que dalle donc bon, elle prenait la température régulièrement. Ça me réchauffait un peu de savoir qu'il y avait des gens que j'aime qui faisaient autant qu'ils pouvaient pour pas me laisser devenir Hibernatus. Encore trente minutes plus tard, je rappelle le 17, une gendarmette me répond et c'est bien la première qui m'a demandé si j'étais en danger - euh pas encore, j'ai seulement très très froid et je m'endors. - le dépanneur est en route.

J'attends. Les pieds mouillés, la gueule au vent, le ventre vide. Je me refais le conte de Barbe Bleue: Fancy, Fancy, ne vois-tu rien venir? - Non, rien, à part la tempête qui rageoit et la maison qui vacilloit. Ok, on passe en mode survie de l'extrême. Tu sophronises à mort. Tu n'es plus corps, tu es seulement esprit, esprit qui va bientôt se réchauffer devant une bonne tasse de chocolat chaud. Tu es au Canada, devant un bon feu, à regarder un bon film. Ou dans un hôtel où la tenancière aura eu tellement pitié de toi qu'elle aura préparé des bouillottes et un bon bain chaud. Ou avec Nana à bien rire et à refaire le monde. Soeur Fancy, ne vois-tu rien venir? - Non rien, à part la nuit noire, et que tu devrais regarder ta tête dans un miroir.

Bon, bah du coup, j'ai prié. En fait, j'ai remercié le Seigneur d'avoir tous ces soutiens autour de moi que j'aime, tous ces bonheurs que j'ai connus, je pleurais comme une pauvre Mi mais j'étais heureuse. J'ai commencé à chanter pour me donner du courage. Au bout d'une éternité, entre deux larmes, je vois une lumière. Je pleure de joie. Merci mon Dieu, tu es le meilleur! La lumière se rapproche, lentement, très lentement mais terriblement sûrement. J'explose en merci. Un énorme 4x4 pointe le bout de son nez et vient se garer pas très loin de ma voiture. J'arrache ma portière, je cours vers mon Sauveur, et lui saute au cou en fondant en larme. Et Jésus a ces mots magiques "vous avez eu peur?" Oui, mais j'ai jamais douté de toi. Jésus monte dans ma voiture, me la remet dans le bon sens et me dit de le suivre. Je te suivrai toute ma vie, Seigneur. Il m'emmène à la ville la plus proche et me montre le chemin. Je lui refais un câlin humide et lui dit au revoir.

J'espère ne pas revoir Jésus de ci-tôt mais quand maman m'a dit qu'elle avait appelé Rita (sainte patronne des cas désespérés), je pensais pas que celle-ci enverrait le grand patron.

Merci Rita.

Épilogue :

Quelques semaines après, je reçois un courrier de mon assurance : prendre la voiture augmente vos chances de mourir. Soyez bien assurés! - Une chance que j'aie été assurée "tout risque".

Mi

PS: au fait, Jésus n'est pas blond mais bien brun, poilu, gigantesque et bien baraqué.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 14:10

Ah punaise, j'ai jamais autant ri pour un entretien que pour celui-là.

La charmante dame m'a donc posé des questions, essentiellement sur le français. Honnêtement, si j'avais pas fumé la moquette juste avant j'aurais pas pu. Bon, il se trouve aussi que ma soeur vient de finir sa 5eme et que du coup bah le programme de 5eme, je gérais...

Pourriez-vous me citer des oeuvres médiévales? - en temps normal, j'aurais pas pu. Mais... ah mais bien sûr! On a le roman de Renard (ah ouais, Renard, la dissert de ma soeur qu'on avait faite à 5, maman balançait les idées, mon frère les tournures de phrase, mon père remettait dans l'ordre, ma soeur écrivait et je relisais, et alors le dessin, on l'avait fait à 3 aussi, j'avais dessiné Renard, mon frère son pote, et ma soeur les habits), la farce de maître Pathelin (deux heures à chercher le bouquin dans ma chambre parce qu'il le fallait pour le lendemain), Tristan et Iseult (pas comme si j'étais en train d'étudier Shakespeare et que ça avait un vague rapport avec Roméo et Juliette...), la chanson de Roland (oh la conférence la plus chiante du monde)....

Pourriez-vous me dire ce qu'est le romantisme? - Le romantisme allemand? - euh non plutôt français. Ah pardon.

Que pouvez-vous me dire sur les contes? - Grimm, Perrault, les disney...

Vous êtes face à un élève de 5eme qui est distrait, que faites-vous? - j'invoque un humaniste.

Bon, Pipi, si tu as besoin d'aide pour ton programme de 4eme, surtout hésite-pas!

Ta soeur,

Mi

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 16:09

Bon, là, j'en ai marre. Je tombe sur un poste sur facebook sans faire exprès, évidemment, je ne peux m'empêcher de le lire. Facebook me tuera. Ça m'a énervée direct. Le pire, c'est que c'est toujours comme ça. Je sais que je dois pas lire mais je le fais quand même. La prof nous disait que le problème avec l'humain c'est que dès qu'il voit quelque chose d'écrit, il est obligé de lire. Je confirme. Je ne vais pas vous dire de quoi il s'agit mais je vais développer autour. En fait, ce poste et mon énervement reprend un problème plus général. 

Je pense, encore une fois ça reste mon humble avis et vous en faîtes ce que vous voulez, qu'on doit réfléchir à ce qu'on croit, pense, veut de la vie en général. On doit pas se faire dicter des pensées par qui que ce soit si ce n'est nous même. Si on veut croire au père noël, on a 100% le droit, mais on doit se demander pourquoi on croit au père noël. Si la réponse est parce que le voisin y croit aussi et que je veux pas être exclue alors non, on a pas le droit de croire au père noël. En revanche, si c'est parce que je suis intimement sûre et certaine pour x ou y raison qui se vaut alors j'ai le droit. Mais le père noël n'existe pas parce que c'est le voisin qui le dit. 

De même si le voisin dit que le père noël veut telle ou telle chose et que le voisin, lui, il sait ce que le père noël aime ou n'aime pas et qu'il le connait mieux que quiconque, il n'y a aucune raison de suivre le voisin. Pourquoi ne pas aller demander au père noël directement? Ayez confiance en vous! Qu'est-ce que vous risquez à demander au père noël s'il préfère des boules rouges ou des boules vertes sur votre sapin? Que votre voisin soit vexé? Oh, c'est vrai, c'est pas gentil de vexer le voisin. Autant qu'il dicte ta vie, au risque de déplaire au père noël. Je comprends pas que certains se sentent obligés de vouloir être au clair avec les autres par rapport à leur vie alors qu'il suffirait simplement qu'ils soient au clair avec eux-mêmes. On a pas de comptes à rendre aux autres. Y a personne qui peut se placer au dessus d'un autre et lui dire que c'est pas comme ça qu'il devrait gérer sa vie.

Ne pas réfléchir à se qu'on fait et se laisser guider comme un mouton par le voisin, oui, c'est plus simple, on se sent moins seul, on pense que ce à quoi on croit à plus de crédibilité parce qu'on a l'impression de ne pas être tout seul face à la foule en délire. Mais c'est dangereux pour nous-mêmes, si le voisin dit non alors qu'on veut dire oui, on préfère se taire et faire comme le voisin alors qu'on est pas d'accord? J'ai une amie, fort malheureusement, qui m'a dit qu'elle faisait quelque chose de très important aussi pour être au clair avec les autres. Mais fuck les autres! Qu'est-ce qui compte le plus? Ton propre bonheur ou ton bonheur bafoué parce que tu suis les règles du voisin alors que tu sais que ce n'est pas bon? Là, y a quand même une part de masochisme, non? Personne ne peut être maître de ta vie, à part toi et ceux que tu autorises à l'être.

Se cacher derrière les autres n'est pas une solution. Au mieux ça t'abîme, tu ne penses plus, tu ne contrôles pas ta vie mais ça te va bien malgré tout, au pire, tu es juste paumée et malheureux. Je crois qu'aujourd'hui, on est dans un monde, ou du moins dans un pays où même si certaines choses sont contraires à la mode, on risque seulement de se faire insulter à cause ce qu'on pense. Si on t'insulte parce que tu as réfléchi à tes idées, parce que tu es sûre et convaincue de ce que tu croies et penses, que tu respectes tes quelques principes, une insulte, c'est rien. Du moment que tu te respectes toi-même et que tu es au clair avec toi-même, on s'en fiche mais aie le courage de penser ce que tu penses au lieu de te cacher derrière les autres sans comprendre les idées qu'on t'a imposées. Une fois, je demandais quelque chose à cette amie, elle m'a répondu "tu demanderas au voisin", je lui demandais une question personnelle sur ce qu'elle pensait d'une situation. Elle avait visiblement abandonné son cerveau et il s'était envolé bien loin d'ici. 

Une dernière chose, ce n'est pas une question de religion, de dogmes, de traditions ou de je ne sais quoi, c'est juste les valeurs auxquelles on veut se rattacher. Le voisin peut nous parler du père noël mais libres sommes-nous d'aller voir le père noël chez lui ensuite pour lui poser des question, on est pas obligés de se limiter - voire, on a pas à le faire! - à ce que dit le voisin. On a le droit de croire, de penser, de vouloir tout ce qu'on veut, du moment qu'on réfléchit au pourquoi on en veut dans sa vie. Et ça, le voisin n'a rien à voir dans l'histoire.

 

"l'enfer c'est les autres" alors ne les laisse pas entrer dans ta maison.

 

Mi

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 15:00

Les noms des personnes citées sont délibérément modifiés afin que personne ne se reconnaisse, y compris moi-même.

 

Cinq heures du matin, le réveil sonne. Enfin, entre mes voisins chinois qui font grincer les meubles et le stress que la journée prévoit, j’ai pas trop fermé l’œil de la nuit. Hop, un tour dans la salle de bain, un café latté glacé, du petit déjeuner vite fait bien fait, vérification des clefs. On y est, c’est parti pour la matinée de folie. Et c’est peu dire. Je pensais être prête mais là, à force de me bidonner seule dans la voiture en plein embouteillage et de me faire dévisager par les gens dans la rue sous la pluie parce que je pleure de rire, je me suis dit que c’était un peu trop et qu’il fallait que je vous raconte.

Six heures donc. Je suis prête, j’ai mon sac sur le dos et ma poubelle sous le bras. Je sors, je balance ma poubelle dans celles du restaurant d’en face – pas encore compris le système des poubelles de ma ville – et je fonce gaiment vers le boulevard dans la nuit noire. Pas un chat, température parfaite, un petit vent léger, un bonheur. Comme je suis garée à 6 kilomètres de chez moi parce que c’est le parking le plus proche, je prévois un peu large histoire de souffler un peu si j’ai un point de côté. Je suis en t-shirt, les cheveux au vent, tout baigne. Arrivée à mi-chemin, je me fais la réflexion que le feu tricolore qu’on vient de passer fait comme des flash, bizarre. Et puis j’entends le tonnerre. Ah bah non, c’était pas le feu mais bien un orage, à 6.15, encore loin de la voiture.

Je presse le pas, point de côté, que cela ne tienne, je continuerai, hors de question que je me retrouve sous l’orage en t-shirt! Il commence à pleuvoir. Je ne vois pas le bout du tunnel – je passe réellement par un tunnel. Je me maudis en passant, « tu vois Mi, ta copine Nana, elle se foutait de ta gueule parce que tu avais ramené ton K-Way en bonne normande qui se respecte, bah du coup, tu avais la honte, donc tu l’as pas mis dans ton sac, maintenant, il y a de l’orage et tu es en t-shirt. Normal. » Plus je me rapproche du parking, plus il pleut. Mon état sec est menacé de plus en plus à chaque pas. Quand je touche enfin au but, je suis trempée jusqu’aux os. Il fait encore nuit et je me sens un peu seule au monde, les cheveux dégoulinant.

On allume la voiture, essuie-glace, rire et chansons et GPS, Fancy et Mi sont prêtes. Mon pot de yaourt rouge poivron se traîne sous une pluie battante, on évite la super descente dangereuse et étroite et on se gare devant la maison des deux terreurs. Oui, parce que ce que je ne vous ai pas dit c’est que j’ai trouvé un boulot. Enfin, comprenons-nous bien, un bien, un boulot qui me fait lever à cinq heures du matin et qui ne paie même pas la moitié du loyer mais bon, c’est déjà ça… J’avais rendez-vous à 7.10 à la maison des deux enfants dont je dois m’occuper le matin : Anémone et Lucien. Non, je vous ai dit que j’avais changé les noms exprès! Il est 6.55, je suis largement dans les temps. Je m’écoute un dernier petit sketch et à 7.05, je sors sous un orage faisant rage. J’arrive devant la porte et dès que celle-ci est ouverte, je m’engouffre, sans réfléchir, dans la maison, arrosant tout le monde au passage. Belle entrée.

Les enfants se réveillent. L’Anémone hurle à sa mère « MAMAAAAAAAAAAAAAN ». La mère monte et me dit de la suivre. Je m’exécute sans discuter. L’Anémone est encore en train de s’égosiller alors que dans la chambre voisine le Lucien commence tout juste à émerger. L’Anémone descend de son lit et commence à sortir un puzzle. Il est 7.10 et Anémone sort un puzzle. Oui. Anémone sort un puzzle. La mère me dit qu’elle doit y aller et que si j’ai envie, je peux faire le puzzle avec Anémone pendant que le père est en train d’essayer de réveiller le Lucien. Ayant très envie de faire un puzzle, je commence donc à retourner consciencieusement les pièces et les tend à Anémone qui me dit : ce puzzle-là, il est trop fac’, il a que 5 pièces! Euh Anémone, comment te dire que le 5+ que tu vois sur la boîte n’est pas le nombre de pièces mais l’âge à partir duquel tu peux le faire? À 7.15, ayant fini mon puzzle, nous nous dirigeons avec Lucien vers la cuisine pour faire le biberon.

Le biberon de Lucien est lancé, je m’attaque maintenant au petit-dej d’Anémone. Son père commence à m’expliquer qu’Anémone aime prendre son lait avec une paille le matin. Ah oui, pardon, j’avais oublié qu’ici on était riche. Un bol de lait avec une pÂille pour mâdame Anémone, ce sera tout? Non il vous faut aussi des céréales, très bien. Du lait dedans? Oui, c’est comme si c’était fait. Anémone mange donc ses céréales pendant que son frère Lucien termine son bib’. Je demande au père si Anémone ne boit pas le lait de ses céréales parce que visiblement elle a quitté la table et semble avoir fini. Son père de me répondre « non, le lait, c’est juste pour faire tremper. » Oh bah si c’est juste pour faire tremper… mais et du coup, qui le boit après? Ah on le jette dans l’évier, ok.

Petit-dej terminé, il faut remonter dans les chambres habiller les deux affreux. L’Anémone s’habille seule pendant que j’habille le Lucien. Nous venons seulement de mettre le t-shirt sous le regard moqueur du père qu’Anémone entre dans la chambre en brandissant un livre et en s’écriant : Mi, on lit « faisons caca ensemble »!!! et son frère de répliquer : oh oui! Faisons caca, ensemble!!!

Croyant à une mauvaise blague – honnêtement, j’aurais voulu inventer un truc pareil, j’aurais pas pu -, je regarde le titre du livre. « Faisons caca ensemble ». Ah bah oui, là, c’est sûr, on est pas dans la merde… Ne sachant que répondre, j’ai le choix entre réponse a) oui, les enfants, on lira « faisons caca ensemble » avec plaisir – mais j’avais pas trop envie de lire le contenu du bouquin… b) euh là, caca, c’est pas l’heure. Du coup j’ai opté pour une espèce de grommellement indistinct.

Je me retourne et là, je vois Lucien qui m’agite son zizi sous le nez « Regarde, Mi, regarde mon zizi! » La première fois, je fais genre j’ai rien entendu et surtout je ferme les yeux. Mais non, Lucien insiste, « Mais Miiiiii, regaaaaaaarde mon ziziiiii!!!! ». Bon, devant moi s’offrait alors deux réponses possibles : réponse a) ah oui, il est très beau ton zizi – mais devant le père et pour de potentielles conséquences psychologiques, je n’ai pas osé b) beurk, range-moi cette horreur. Alors j’ai choisi c) euh on verra plus tard. Oui l’éternelle réponse, la fuite face à l’épreuve, je sais je suis lâche. Mais j’étais à deux doigts de me faire éborgner par un zizi! Je sais pas si vous voyez – j’espère pas pour vous – mais c’est une situation pour le moins délicate. Et la sœur qui en rajoute, oui Lucien, faut pas que tu montres ton zizi à tout le monde! Oui parce qu’après bon, y a plus de surprise, quoi…

L’épisode du zizi prenant fin, nous descendons au salon pour lire une histoire. Lucien, tranquille, tombé fou amoureux après son exhibition, se cale contre moi et l’Anémone décide des histoires que je dois lire. Tout y passe, Samsam, petit ours brun, où est Charlie, les devinettes, les dinosaures, tout. On met enfin les chaussures et on entre dans la voiture. Lucien me demande où j’ai mis ma voiture – dehors près du mur. On passe avec la voiture du père devant mon pot de yaourt et Lucien qui sort : « ah bah, tu es en plein milieu, c’est n’importe quoi! » Coriace le môme du haut de ces trois ans. Bon Lucien, écoute, je sais qu’on est intime maintenant toi et moi, mais alors commence pas à critiquer ma conduite, hein, et encore moins ma façon de me garer!

On arrive enfin à l’école, Lucien me donne la main, j’ai le droit au plus beau des bisous baveux autorisés sur cette terre et c’est fini. On remet ça demain!

Mais c’était pas le tout, fallait rentrer pour aller en cours. Cours à 9h. 30 minutes de bouchons, je tourne autour de la fac, pas de place, j’ai déjà un quart d’heure de retard sur le premier cours, le temps que je me gare, ça fera 30 minutes de retard, je me dis pleine d’espoir que je vais sûrement trouver une petite place dans une rue parallèle, je me perds – avec le GPS. Une heure plus tard, j’ai garé ma voiture au parking habituel. Je vais à l’université en espérant attraper le 3eme cours, je n’ai pas eu l’emplacement des cours, je monte donc à l’administration où les horaires sont affichés mais ils les ont enlevé. Bon, bah on rentre à la maison… Je peux pas aller en cours, tant pis, je vais chercher du boulot au QG et vous écrire ici si c’est comme ça.

 

J’espère que vous avez passé une journée un peu moins hallucinante que la mienne, je vous tiens au courant dès que possible pour des nouvelles fracassantes!

 

Mi

 

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 01:34

À ma spatule,

 

Il aura fallu que je passe le film l'Esquive à mes élèves pour que mon petit pays me manque. Une nouvelle bénévole s'est pointée et a commencé à me voler mon cours. Heureusement, elle a vite avoué ne rien comprendre du film alors que c'est en français, mais tu comprends, c'était pas du bon français. Oui, c'est là où le choc des cultures apparait en plein jour. Le français de banlieue est du français passif pour la plupart des métropolitains mais pas des Québécois. En plus d'être prétentieuse, de débarquer comme une fleur et de critiquer ce qu'elle écoute, elle me dérangeait. Ça ne m'a pas vraiment plu. Tranquillement, j'ai attendu qu'elle se taise après m'avoir demandé de mettre les sous-titres. 

Je critique pas la façon de parler au Québec, je dis pas que mon français est mieux, que l'accent est plus correct ou quoi. Et même, je perds des points à cause de mon français parce que selon les professeurs, j'ai un dialecte parisien et pas un français standard. J'aime bien le français québécois, c'est coloré, mignon, mais là, mon verlan, mon slang, le langage de mes racailles m'a manqué. Je voyais la banlieue devant moi, les négociations, les plans foireux frisant la culture d'un pays sous-développé, la démerde, tout m'est revenu avec le langage. Les mecs qui sautent par-dessus les barrières dans le métro, les racailles qui t'abordent au quai, les coups de gueule auprès de gens qui te bousculent, mais aussi la politesse, les portes tenues, les places laissées aux femmes enceintes, aux vieux, aux filles. Mon pays, c'est la merde, mais les gens sont vivants. 

Je repense à la fois où je me suis retrouvée dans le wagon arrière du train de Montreaux avec de la bonne caillera qui fumait de tout, je me suis retrouvée avec eux parce qu'ils m'ont tenu la porte pour que je puisse monter. Quand je suis allée à la gare un été en robe, je me suis faite siffler, et combien de fois on m'a tenu la porte. Ici, on siffle pas même si la fille ne porte qu'un bout de tissu qui cache on ne sait quoi. Ok, dans l'absolu, on devrait pouvoir s'habiller comme on veut, mais est-ce qu'on est obligé d'être vulgaire s'il n'y a pas de limites? À Montréal, le je-m'en-foutisme semble de rigueur. Je m'en fous de comment tu te fringues, je m'en fous si tu es enceinte, je m'en fous si tu te prends la porte dans la figure, je m'en fous. Chacun ma gueule. Et si tu as un problème, tu écrases parce que sinon tu vas passer dans le politiquement incorrect. La violence, même orale, est interdite. Tu n'as pas le droit de hausser le ton, tu restes invisible et aveugle. 

Pas étonnant que la plupart des Québécois que je connais aient fait une dépression. Quand la société te dicte des règles de sorte que tu comprennes que c'est toi le problème, oui, tu intériorises, et soit tu digères, soit tu imploses. C'est bien pour ça que les médicaments sont en libre service, c'est plus simple, si tu as un problème, tu prends un cachet, et ça va mieux. Il y a aussi des publicités pour des médecins magiciens. Si tu te plainds, si tu dévies de la norme, tu te fais regarder suffisamment mal pour comprendre que tu n'es pas de ce monde. Ce monde d'aliénés, drogués, centrés sur son soi, enfermés dans un carcan auquel tu dois te plier. Un monde de blasés. 

Je me sentais pas bien dans mon pays à cause de la pression d'un travail chimérique, de la haine, des jugements, en fait, ici, j'ai eu l'extrème inverse. Dans mon pays, on s'exprime, un peu trop, un peu trop pour rien, mais on garde pas sur le coeur, on gueule, on vit. Le pays parfait n'existe pas mais un mélange entre une société lobotomisée et un pays haineux, serait peut-être pas si mal. Ça fait deux jours que je manque de m'énerver à la française, mais si j'explose, je vais me faire rapatrier... Bon ok, la première fois, disons la deuxième première fois - la vraie première avait été contre ma coloc - c'était contre une dame qui me poussait et qui m'a prise pour une imbécile, et la deuxième fois c'était aujourd'hui. Si tu fais exprès d'énerver les autres, tu penses pas que tu peux t'attendre à une réaction, il a fallu que je l'humilie pour qu'elle arrête enfin de m'énerver. Est-ce que c'est vraiment sain comme comportement? Si tu peux pas t'exprimer, que tu gardes ta haine et que tu la craches de manière tout à fait inappropriée, ne t'étonne pas de devenir fou. Et comme on dit, un fou ne se sait pas fou, il l'est seulement aux yeux de la société. 

J'en ai marre de cette hypocrisie, des sourires creux, des "allô ça va" à la caissière, des gens qui se plaignent sans essayer de changer les choses. Ce qui m'a plu et que j'ai interprété comme "tolérance" n'est seulement que du "je m'en fous", ce qui fait une légère différence. As-tu réellement ta place dans une société où l'autre s'en fout de toi? Une société où l'autre te déteste, te fait exister, alors qu'une société où on ne te voit pas, où tu demeures invisible quelque soit ton apparence physique, tes opinions religieuses, politiques ou autre, ne te donne pas plus d'identité. 

J'ai hâte qu'on fasse des kaï au kung fu parce que sinon à force de devoir restée calme - et heureusement que je m'énerve si peu -, je risque vraiment de craquer. Je suis fatiguée et ça fait deux fois que j'ai envie d'utiliser mes poings au lieu des mots. En attendant, j'exprime ici, et je continue à faire mes 6 heures de sport par semaine mais j'ai hâte de revenir dans mon pays de gueulards de pacotille pour retrouver le repos cérébral.

 

Je vais faire deux trois kata sur du mcsolaar, ça va me calmer avant de bosser un peu. S'occuper les mains et le cerveau, ça sauve une femme.

 

Mi

 

ps: évidemment, je fais des généralités, mes copines québécoises sont parfaites - normal, c'est mes copines. 

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 01:51

Ça fait un moment que je n'ai pas pointé le bout de mon nez ici et je voulais donner quelques nouvelles. Bon, ça y est, Smith a enfin commencé le kung fu - après avoir suivi un cours de kendo pendant une heure parce que ce n'était pas dans la bonne salle, mais c'est une autre histoire. J'adore ! Beaucoup moins que mes cours dont les lectures sont en anglais. Mais bon, au moins ça me fait de la révision de choses que je n'ai pas vues depuis une bonne décénie, soit des maths et de la physique ! Le tout avec des formules, bien sûr. Heureusement, le prof de phonologie instrumentale a gentillement accepté qu'on prenne la calculatrice pour les calculs un peu difficile. Déjà que je ne connais même pas mes tables de multiplication (désolée papa, je t'ai trahi), alors calculer un oscillogramme, pensez bien que c'est pas le truc le plus simple. Bon, ok, j'ai réussi à me souvenir de la formule (allez savoir comment), en revanche, je n'intègre toujours pas les fonctions de x. 

Ça y est, j'ai goûté à l'hiver aussi et j'ai testé le marché-glissé sur les trottoirs. C'est un coup à prendre si on veut pas se retrouver la gueule en vrac en cours. J'étais d'ailleurs en train de regarder mon emploi du temps et je me suis rendu compte que j'étais bientôt une vraie ministre. Le lundi, je donne mes cours à mes petits anglophones, qui - il faut bien l'admettre - sont des anges à côté des débutants que j'avais avant les vacances. Le mardi, j'ai six heures de cours, deux heures de kung fu, le mercredi, je vois ma copine J, puis six heures de cours, jeudi, je fous rien donc j'en profite pour étudier un peu et puis j'ai encore deux heures de kung fu, vendredi, trois heures de cours et le weekend repos, et un peu de danse africaine aussi. Je me suis trop éclatée samedi dernier, j'ai quelques soucis de coordination mais vraiment le style et la détermination étaient au rendez-vous !

Faut faire les recherches de boulots pour cet été aussi, j'ai deux pistes sérieuses, il y a plus qu'à postuler. Et heureusement que mon ami chinois m'a donné sa thèse à corriger parce que j'arrive à trouver le moyen de m'ennuyer, donc je vais ajouter des échanges linguistiques avec toutes les langues possibles représentées à l'université pour entretenir mes niveaux et surtout rencontrer du monde ! J'aimerais bien rencontrer un garçons d'ailleurs. Mais impossible d'en trouver ! Dans ma classe, y en a mais vas-y pour engager la conversation pendant que le prof parle, bah c'est pas évident... Au kung fu, c'est des Français ou des Arabes. Les Français rentrent chez eux et les Arabes non. Et le reste, il y a pas de garçons. J'ai contacté un club de kung fu, je ne perds pas espoir et puis on verra les échanges linguistiques. 

Sinon rien de bien nouveau, je vais envoyer des cartes postales et des paquets sous peu, il le faut ! Et postuler à une bourse en lien avec le bénévolat. Voilà.

J'ai également la nette certitude qu'on cherche à me nuire, mais je survis, j'ai même monté les 18 étages deux fois à pied, rien que pour le fun. Mais bon, si vous connaissez celui qui s'amuse à lancer des mauvais yeux (oui, à ce rythme, le mauvais oeil est pluriel) et triturer des poupées vaudou, je lui serais reconnaissante de bien vouloir arrêter, histoire qu'on prenne tous les deux une pause bien méritée.

 

Quelques articles sont en commande et en chantier mais ne sauraient tarder.

 

Mi

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 06:52

Ca faisait longtemps que je n'étais pas passée par là, ça me manquait. Bon, certes entre temps, j'ai été très occupée avec tous mes imprévus mais comme on dit, "c'est la vie". On reprend vite fait les derniers grands épisodes. Le chapitre 1 sera consacré à mon déménagement vers ma nouvelle vie. Le chapitre 2 reprendra le début de ma nouvelle vie et enfin le chapitre 3 fera un bref aperçu de ma future vie. 

Comme dit mon père le roi, l'épisode de la coloc vaut le coup d'être relaté dans mon blog. Ainsi, je vous le présente en 3 actes.  

 

Scène de ménage 1 acte 1 :

(torchon-serviette sur le comptoir, Mi devant un film fait par arte, casque sur les oreilles, coloc dans la cuisine)

 

Coloc : Mi, tu sais, le torchon, il se met pas sur le comptoir, tu comprends les bactéries quand le tissu est mouillé se développent plus vite

Mi : euh, c'est pas ce que j'ai fait ? (garde ton calme Mi, garde ton calme)

Coloc : oui, mais hier, tu l'avais pas fait, donc je te le dis

Mi : (non, mais j'hallucine, tu me déranges pour ça ???) ok, c'est noté, je ferai plus attention

Coloc : ah, je vais peut-être avoir le temps de faire le ménage demain matin avant de partir jouer pour le mariage

Mi : (oh non, pitié, non)

Coloc : Quoique j'ai peut-être le temps de le faire maintenant

Mi : ah oui ! Comme ça, je pourrai dormir ! (c'est sorti tout seul !) Tu veux que je t'aide ? (je t'en supplie dis oui)(Coloc semble comprendre le message que oui, le weekend, j'aime dormir plus de six heures par nuit)

Coloc : ah oui, bah tu fais la salle de bain, les miroirs, les éviers (on dit lavabo dans mon pays, évier c'est pour la cuisine), les surfaces.

Mi : Ok (donne moi ça, histoire que je me fasse pas réveiller par un aspirateur à 7 heures du matin parce que c'est le seul moment de la journée que tu as trouvé pour faire ton ménage)

(une demie heure de ménage plus tard... je me retrouve à laver la cuisine aussi)

Coloc : tiens, il faut que tu essuies deux fois les surfaces parce que c'est là qu'on fait la nourriture et il faut pas d'humidité

Mi : ok

Coloc : mon ancien chum (petit copain en québécois), je faisais tout le ménage, je suis allée chez lui dernièrement, je sais pas comment sa blonde (petite copine) fait pour pas vomir dans l'appart

Mi : (d'un autre côté, il est sûrement pas aussi maniaque et puis tu devrais voir chez mes parents, tu mourrais xD) bah d'un autre côté, si tu es comme ça avec ton chum, tu vas le faire fuir à être aussi maniaque... (Mi en mode pute)

Coloc : je suis pas maniaque, ma copine dentiste, elle, elle est maniaque, elle peut pas dormir si y a une tâche d'eau sur le comptoir...

Mi : (mode pute toujours allumé) haha, non mais là, c'est de la maladie !

Coloc : non, mais vraiment, je me considère pas comme maniaque.

Mi : (toujours dans sa lancée) ouais mais bon, tous les jours, tu me fais une réflexion, y a pas un jour, où je fais pas un sans faute, entre la ventilo, les serviettes, etc (et c'est quand même toi qui m'a demandé de passer aussi sur le pèse personne pour pas qu'il y ait des traces d'EAU !)

Coloc : mais c'est parce que tu connais pas encore comment ça fonctionne

Mi : non, mais moi, je vais craquer, là

Coloc : mais non, dans un mois, tu vas voir, tu vas connaître où sont les choses et ce sera plus facile de faire le ménage, tu vas le faire plus naturellement, ça va être une habitude, tu vas aimer ça

Mi : (j'espère que non, je vais devenir encore plus tarée que ce que je suis déjà !) hm...

 

Voilà le 1er acte

 

Scène de ménage 1 acte 2

(un gros mélange de bribes de souvenirs)

 

Mi : Coloc, faut qu'on parle, tu me demandes de faire des choses que tu ne fais pas toi-même. Ce matin, y avait de la vaisselle plein l'évier, de la vaisselle plein le comptoir, j'ai pas pu faire à manger comme je voulais et y avait le fameux torchon serviette sur le comptoir. La salle de bain était pas mieux, dentifrice sur la surface, serviette par terre, et lumières allumées dans tout l'appart. Et puis le mixeur dans la tête le matin à 6h, j'en peux plus, le ménage à 7heures du matin le samedi, c'est pareil.

Coloc : Tu fais bien des chichis, j'ai pas le temps, et c'est à toi de t'adapter à mon rythme, toi, tu as que neuf heures de cours, donc c'est à toi de d'adapter et pas à moi de m'adapter à toi, je suis déjà bien gentille de t'accueillir, je vais pas non plus faire en fonction de toi. J'ai pas le temps pour tes chichis énergivores. Tu es trop susceptible et tu dois être plus autonome, ce que je te dis c'est pas des reproches, c'est toi qui comprends mal, je croyais que j'avais trouvé une bonne coloc, mets de l'eau dans ton vin. Le ménage, c'est culturel, va vraiment falloir t'adapter parce que la colocation c'est ça ! Et madame, je ne suis pas maniaque, je considère que le ménage c'est important et normal. Et si tu ne te sens pas chez toi, c'est normal, tu es chez moi. J'ai pas le temps avec tes histoires, tu t'adaptes et c'est pas non négociable.

 

Après cette super scène, j'ai appelé mes parents en pleurs à 1h du mat', merci maman de ne pas m'avoir détruite et de m'avoir dit de partir.

 

Le destin a bien fait les choses parce que quelques jours après, je recevais un mail du crous canadien me disant qu'il restait de la place. Le lundi, quand j'ai réservé la chambre de crous, je dis à ma coloc :

 

Scène de départ 1 - acte 3

 

Mi : Coloc, les résidences m'ont appelée, je déménage demain.

Coloc : PARDON ???

Mi : Je te préviens aussitôt que j'ai su.

Coloc : tu pars ? Tu t'es engagée jusqu'en juillet, tu es hypocrite, Mi, apprends à être plus autonome, j'ai rarement vu ça !!!!

(Mi va dans sa chambre et coloc pouffe et peste pendant tout l'après-midi)

Coloc (venant dans la chambre de Mi et lui balançant ses affaires) : tiens !

Mi prépare alors sa valise, le message est clair.

Coloc : tu comptes partir quand ?

Mi : bah demain...

Coloc : je veux mes clefs à 7h15 demain matin, tu as rien à faire chez nous (chez moi en québécois) si tu veux partir !

Mi part voir son amie Zo et toutes les deux déménagent le soir même en un seul voyage !

Sur le perron :

Coloc : tu as mis tes draps au sale ??

Mi : ah non, désolée, je vais le faire.

Coloc : oui parce que je ne veux pas les manipuler !!!

Mi : hahaha

Coloc : Ca te fait rire ? C'est pas un hôtel ici ! 

Mi : je sais mais c'est la façon dont tu le dis qui me fait rire haha

Sur le perron de nouveau :

Mi : bon, bah, merci de l'accueil....

Coloc : Mi, apprends à être plus autonome !

Mi : Merci coloc, tu me l'as déjà dit, j'ai pris note.

Zo : c'est inadmissible de mettre les gens à la porte !

Mi : Viens Zo, on s'en va (ne lui arrache pas la tête).

 

Voilà, fin de l'épisode coloc et fin du chapitre 1.

 

Chapitre 2 : nouvelle vie.

 

Depuis que je suis au crous, tout va mieux, premièrement, j'ai une vue superbe, j'ai le droit d'avoir les rideaux et fenêtres ouverts toute la journée et y a même pas de bruit la nuit ou le matin ! Incroyable, je suis plus tranquille au crous que dans un appart ! Je suis à 10 minutes à pied de mes cours, les gens sont gentils (j'ai parlé avec mon voisin d'en face - un chinois -, en anglais parce que mon frigo ne fonctionne pas, il m'a aidée mais je dois quand même contacter le réparateur), y a tout ce qu'il faut sur place et je ne me sens pas seule. J'ai le couché de soleil le soir, les lumières de la ville la nuit, c'est vraiment merveilleux. La chambre est plus grande, mieux équipée, j'ai un vrai lit, un vrai grand bureau, et personne qui me dit qu'il va payer moins pour moi parce qu'il a acheté une lampe, une chaise et allait acheter un lit (je payais pour un meublé donc bon, on a rien à me reprocher, c'est normal de payer pour ce qu'on a...), le loyer est moins cher aussi ! Et aujourd'hui, j'ai installé ma petite pancarte sur la porte : "Mi (Langues et linguistique)". Bref avec une vraie cuisine et un frigo qui fonctionne, ça ira beaucoup mieux mais je suis déjà tellement satisfaite et ironie du sort, comme la salle de bain est en commun, on a pas à la laver, y a la femme de ménage ! Voilà pour ma nouvelle petite vie.

 

Chapitre 3 : future vie.

 

Y a quelques projets en cours. Je vais donner des cours en bénévolat avec une association, je vais participer à des activités découverte d'une autre association. J'ai repris les cours de piscine, je fais aussi de la dance bollywood et je visite avec mon ami américain, je passe de bons matins avec ma copine J et de bonnes soirées avec Zo à réviser son lexique. Donc, je suis bien entourée, heureusement parce que quand c'était dur, il me fallait du soutien !

 

(une pause pour manger un oeuf dur - 2 heures du matin : une heure pour manger un oeuf dur sur du Loreena McKennitt, les fenêtres grandes ouvertes)

 

Cette semaine, c'est la semaine d'examen et j'espère avoir d'aussi bonnes notes que mes trois premières notes canadiennes. Je réviserai demain, là, il faut que je fasse un rapport de traduction DA-FR et à l'occasion, je vais devoir faire mon polski ! 

Voilà, c'est tout, j'ai hâte de voir un halloween canadien et je suis très contente d'être là !

 

Bonne nuit et bonjour, Smith vous salue

 

mi

 

ps : merci Rita !

 

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 21:28

Dans deux jours, ça fera un mois. Un mois que je suis au Canada et trois semaines que je vis avec ma coloc. Ma coloc est violoncelliste de profession et étudiante en maîtrise pour devenir bibliothécaire. Elle est parfaite. Mais elle est maniaque. Maniaque, dans le sens le plus pur du mot. Ca touche surtout le rangement, l'humidité, les fenêtres, les rideaux, la nourriture, le ménage. C'est tout. 

Je vais faire un samedi type pour que vous ayiez une idée des choses à penser et qui ont demandé à Smith beaucoup de travail de mémorisation dans sa minuscule salle "mémoire". Je me lève au doux son de l'aspirateur à huit heures. Je profite, c'est deux heures de sommeil de plus qu'en semaine. Une grasse matinée royale, il faut l'admettre. Huit heures, j'ouvre les rideaux, les fenêtres, je vais dans la salle de bain, je mets mes yeux, je repose tout à sa place dans le placard. Je vais dans la cuisine, je petit-déjeune. Je rince la vaisselle, la mets dans le lave vaisselle, essuie le comptoir, retourne dans ma chambre où les fenêtres et les rideaux ont été refermés (il ne faut pas que les gens voient dans ma chambre et la voisine fume donc quand on est pas dans la chambre, ça doit être fermé, ok, noté). Je bosse, je sors, je fais du roller, je vis ma vie. L'heure du repas arrive, je prépare à manger, je lave les couteaux à la main, je mets le reste dans le lave vaisselle, quand tout est propre, j'essuie les plastiques, je range, je fais une lessive, Je fais aussi attention aux aliments que j'ai mis dans le frigo, à bien les protéger, et pas laisser des aliments à l'air libre. Je lave la table. Je retourne à mes occupations. 

Jusque là, c'est plutôt correct. Mais attention, plus la journée avance, plus le niveau augmente ! L'heure de la douche. Oui, je dis bien l'heure. Pour rester une dizaine de minutes sous l'eau, il me faut une heure dans la salle de bain. C'est fou tout ce qu'il y a à faire dans une salle de bain. En fait, je sue plus après qu'avant la douche. Voilà le plan d'action : je rentre, j'accroche ma serviette de bain au porte manteau de la porte, je pose mes vêtements dans un coin de la salle de bain, j'ai pris le soin de poser mes yeux, j'étends la serviette sortie de bain devant la douche, j'allume la ventilo (quand je fais pas exprès de l'oublier - elle prend tellement la tête que tu détestes presque prendre ta douche), j'accroche la serviette de bain au porte manteau proche de la douche pour ne pas avoir à mettre de trace de pied quand je sortirai pour marcher jusqu'à la porte, je prends mon gel douche de sur la baignoire, et je me mets sous la douche. 10 minutes de répis. Je sors. Je prends ma serviette de bain en me séchant BEAUCOUP, je repose la serviette de bain, j'attrape mes lunettes. Je mets mon pyjama. Je repose mon gel douche sur la baignoire. Je prends la raclette et je racle TOUTE la douche en chantant sur l'agréable mélodie de la ventilo. Je finis par la porte, j'essuie bien avec le tapis de sortie de bain, je repose le tapis de sortie de bain sur la baignoire. Etape douche, terminée. Je vais vers le lavabo. Si je ne me suis pas encore lavé les dents, je le fais et je rince le lavabo ensuite. Je prends mon comprimé, je me démaquille, je mets mes crèmes, je renettoie le lavabo parce que mes cheveux mouillés ont mis de l'eau sur le comptoir. Je vérifie qu'il n'y a pas de traces de pied, s'il y en a, je repasse le tapis de sortie de bain partout, je vérifie à la loupe que j'ai pas laissé un cheveux sur le bord du lavabo, je repose ma serviette de bain sur le porte-manteau sur la porte, je l'étends. Je prends mes affaires, j'éteinds la ventilo et Smith va se coucher. Hier, ma coloc a frappé à la porte de la salle de bain parce que j'avais "oublié" de mettre la ventilo pendant que je prenais ma douche, je sors trempée, sans lunettes, j'allume la ventilo, je peste parce que mon plan d'action a été foutu en l'air à cause de mon humidité trop importante (traces de pas, flaques et autres). 

Après avoir pris la douche, il faut retourner faire la vaisselle qu'on a exprès pas faite après manger. Je vous explique. Les ronds (oui, c'est pas nos super plaques...), faut pas les faire chauffer à fond sinon, ça abîme la casserole, après avoir fait chauffer des trucs, tu reposes la casserole sur un rond qui n'a pas été utilisé, le temps que ça refoidisse parce que si c'est trop chaud, l'évier (oui, on a pas tous des super éviers en céramique), il parle, ou il explose, au choix. Et la casserole, elle, elle va changer de couleur et c'est pas bien du tout. Les chocs termiques c'est primordial au Canada (qu'est-ce que ça va être cet hiver ?). Ensuite, on pose les choses mouillées sur des tissus bien secs et on lave l'évier. Là, on peut enfin aller dormir. Parce que comme dit ma coloc, j'aime dormir ! Faut dire que je me couche pas avant minuit avec tout ce bordel et que je me lève à six, donc sieste obligatoire la plupart du temps si j'ai pas cours l'après-midi et grasse matinée le weekend (huit heures le samedi et dimanche). Une fois ma coloc n'était pas là du weekend, j'ai hiberné jusqu'à midi, elle a été choquée d'où le "tu aimes bien dormir", j'avoue que je préfère ça au ménage. 

 

Heureusement qu'elle est sympa parce que, comme dit le mari de ma copine, de toute façon, tu as pas signé de bail, donc tu peux partir quand tu veux si tu craques. 

 

J'ai oublié de préciser mais si j'oublie une des choses mentionnées plus haut, c'est ma coloc qui le fait et qui me le fait remarquer... 

 

Sur ce, je vais aller faire un tour et aérer Smith.

 

Mi

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